Une commission parlementaire permet d'avoir une obligation d'injection dans les soins de santé


La commission de la santé publique de la Chambre a donné mardi son feu vert au projet de loi permettant de rendre obligatoire la vaccination du personnel soignant contre le virus corona. Cela s'est passé majorité contre opposition. Le texte passe maintenant à l'hémicycle, mais ce ne sera pas avant cette semaine. Source : HLN

Le projet de loi a parcouru un long chemin. Aujourd'hui, le texte est en fait devenu une loi-cadre, en vertu de laquelle la vaccination obligatoire contre le Covid-19 peut être imposée dans le secteur de la santé après une décision en Conseil des ministres.

Les partis d'opposition N-VA, Vlaams Belang, PVDA, Les Engagés (ex-cdH) et DéFI s'opposent depuis un certain temps à cette obligation, notamment parce qu'il pourrait y avoir une interdiction d'exercer la profession, alors que le secteur est déjà aux prises avec des pénuries. L'avis de la Task Force Vaccinations et du Haut Conseil de la Santé, qui s'est fait connaître lundi, n'a fait que renforcer leur conviction.

Cet avis indique que la vaccination obligatoire dans les soins de santé aujourd'hui ne respecte pas le principe de proportionnalité, compte tenu de l'état actuel de l'épidémie. Cependant, il ne peut être exclu que la task force réexamine l'avis ultérieurement, si la situation devait se détériorer à ce point après une nouvelle poussée du virus.

Cadre législatif

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) distille de l'avis qu'il est utile de disposer d'un cadre législatif permettant de rendre obligatoire la vaccination dans les soins de santé et de l'organiser dans un certain contexte épidémiologique.

Les partis d'opposition ne sont pas d'accord. Ils ont également déposé de nombreux amendements, mais ils ont tous été rejetés. Celles-ci ont évoqué par exemple un rôle du parlement en cas d'éventuelle obligation, une date de fin, une demande d'avis obligatoire et l'annulation du licenciement ou de l'interdiction d'exercer la profession, mais n'ont donc pas abouti. ligne.

C'était déjà la deuxième lecture du projet de loi. Alors que l'opposition s'est fortement mobilisée contre le texte, elle est restée muette sur les bancs de la majorité, à l'exception d'une intervention de Gitta Vanpeborgh (Vooruit).
Débat

Cependant, une discussion s'ensuit entre Vandenbroucke et Kathleen Depoorter (N-VA) sur les investissements dans les soins de santé, et le ministre lance un tollé majeur envers Dominiek Sneppe (Vlaams Belang). Lors de son intervention - pas pour la première fois - elle avait évoqué l'ivermectine dans la lutte contre le corona, cette fois avec une étude en main menée au Brésil. aurait été effectuée. «Vous servez à recevoir les antivaxers au Vlaams Belang”, disait-il. "L'ivermectine est un médicament vétérinaire contre la gale, les vers intestinaux et les poux. Vous êtes la quintessence des fausses nouvelles.”

Le texte ne peut pas être immédiatement transféré à l'hémicycle. L'opposition a d'abord demandé l'approbation du rapport en commission, ce qui signifie que la discussion en plénière devra attendre encore un peu.


ConnectOpinions - WA utilise des cookies. En utilisant ce site ou en cliquant sur d'accord sur la gauche, vous acceptez l'utilisation de cookies et la collecte d'informations sur cette base par nous et par des tiers.